Agsila jouera en quintet
le vendredi 10 Mars 2023 à 21H
Galerie VEMA, Port de Dakar
Entrée 10 000Fcfa
Bonjour,
Je vous attend le mercredi 7 Décembre au Lavoir Moderne Parisien à 20H
pour un concert exceptionnel en soutien au projet
L'entrée est de 10 euro et la moitié de la recette
sera reversée pour les mineurs et les femmes incarcérés au Sénégal pendant les fêtes de noël.
Réservez vite !
Lavoir Moderne Parisien 35 rue Léon 75018 PARIS
M° CHATEAU ROUGE
Tel : 01 46 06 08 05
Agsila est accompagnée au piano par Duplom
Projection des toiles de Anouchka Desseilles.
Afro-Jazz: Après «Soupirs» et «Tegtal», Agsila présente «Bët set na»
Par Cheikh Seck NDONG pour le journal LE QUOTIDIEN
«Bët set na» est le troisième album de l’artiste dans la continuité de ses engagements féministes et de sa quête spirituelle. Ce nouvel album, composé pendant le confinement, porte l’espoir et appel à la compassion. Ayant choisi la musique jazz comme style, Agsila a sur scène, ce samedi 18 Juin 2022, au BAAT de Yène.
Le premier album de l’artiste Agsila, «Soupirs», parle d’un féminisme inconciliable; la culture universelle africaine demande un féminisme spécifique qui n’est pas Américain ni Européen, mais qui se situe plus dans notre société à culture matriarcale même si la femme n’est pas valorisée par rapport à l’homme. Et son Jazz afro est destiné à unir les africains à travers les langues et les rythmes à la recherche d’une unité. Le jazz est une expression de l’âme avec une base d’improvisation enracinée dans le réel, dans la vie quotidienne.
«Tegtal», plus spirituel
Après l’album «Soupirs» sorti en 2017, l’artiste a enregistré son deuxième album «Tegtal» avec 14 nouvelles chansons afro-jazz, plus spirituelles. Cet album relate des visions. Dans «Tegtal» il y a de la colère et une réponse plus spirituelle, une réponse à tous nos malheurs, une réponse à tous les préjugés, et «Tegtal» sont des recommandations qui amènent la solution à travers l’amour, les sentiments qui permettent de supporter le pire avec compassion.
Les textes sont politiques, ils parlent du juste, celui qui aime le peuple, et de la maltraitance du faible, des vulnérables. L’artiste s’inspire aussi de l’environnement. «La nature nous montre que les vulnérables ne sont pas que les humains, mais aussi les animaux, comme cet oiseau qui prie dans la chanson Nãan (prière), car il n’y a plus de branches, il n’a plus d’eau et il s’adresse à Dieu dans sa prière», a relevé Agsila.
«Bët set na», le jour se lève
Avec «Bët set na» c’est le jour se lève pour tout le monde. «Nous étions dans les ‘’soupirs’’, nous sommes passé aux visions ‘’ Tegtal’’ irréelles, et là le voile est tombé, le jour se lève, nous sommes dans la réalité et la mise en garde», a expliqué Agsila. Selon elle, nous marchons dans une vie consacrée à la lumière: «la lumière pour les gens, la lumière sur nous et la lumière pour les plus opprimés». Et la solution c’est Gospel, à son avis, c’est la bonne nouvelle. «La bonne nouvelle est arrivée, c’est le salut pour toutes et tous, la solution pour tout le monde», a-t-elle proféré. Agsila dira que l’humain n’est pas dieu. Dieu c’est le divin, une manifestation universelle. L’homme est restreint mais Dieu n’est pas comme ça; il veut la paix pour tout le monde et il ne restreint pas les autres. «Bët set na» c’est ça: le livre est ouvert, les bras sont grand ouverts.
Les nouveautés dans le spectacle GOSPEL
Ce samedi 18 Juin 2022, elle a présenté 10 nouvelles compositions de son nouvel album «Bët set na» avec de nombreux invités: la chorale de Thiès, Anto de Saint Louis, Echo de Dakar et le chanteur Justin Badara. C’est pour Agsila l’aboutissement de deux ans de travail de composition qu’elle a mis en scène avec de nouveaux musiciens. Là, elle sort du jazz pour aller vers le Mbalax, le reggae, le slam, la soul, mais avec le désir de renouveler le genre Gospel tout en gardant les racines de la musique Sénégalaise.
Le défi est de rester à la fois populaire en wolof et de créer de nouvelles formes musicales savantes. C’est pourquoi elle écrit et chante à Yène, un village traditionnel à la culture séculaire sénégalaise, qui inspire beaucoup l’artiste dans cette période de bouleversements où il ne faut pas perdre la foi.of et de créer de nouvelles formes musicales savantes. C’est pourquoi elle écrit et chante à Yène, un village traditionnel à la culture séculaire sénégalaise, qui inspire beaucoup l’artiste dans cette période de bouleversements où il ne faut pas perdre la foi.
Exposition au BAAT du 21 Mai au 21 Juin 2022 ouverture tous les jours de 19H à 21H
Agsila participe au concert JAZZ AFRIKA avec le groupe JAMM
Samedi 29 janvier place du souvenir à Dakar à partir de 18H
Entrée libre
Vendredi à 19H, concert au BAAT retransmis en live sur le Facebook du BAAT
Vous pouvez participer au concert dans la limite des 10 places autorisées.
Réservation et infos : 00221 77 786 51 40
où par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
SORTIE D’ ALBUM : « TEGTAL » DE AGSILA
Jeudi 26 décembre à 19H à MALIKA,
ESPLANADE UNESCO à côté de la Mairie de Malika.
Agsila, auteur, compositrice et chanteuse mezzo soprano, est inspirée par la musique afro-jazz. Elle chante dés son enfance dans les chorales gospels et rentre en 2012 à la maison de la culture Douta Seck pour suivre une formation de chant avec le lead vocal Adolphe Coly. Elle entame une carrière solo en 2015 et enregistre son premier EP "Agsila femme d'Afrique" blues afro-jazz avec 4 titres engagées.
Elle est programmée à L'Institut Français de Dakar le 8 Mars 2016 pour la journée internationale des droits de la femme.
Son premier album 12 titres sort en 2017 : "Soupirs", résolument jazz, et part en tournée nationale avec son fidèle quartet : Laye Seck Dipita à la basse, Johnny King à la guitare, Alfred Kô aux percussions.
« Je compose à la guitare en m’inspirant de toutes les harmonies d’Afrique. La guitare est aussi une source d’inspiration pour moi. Cet instrument me représente le plus au niveau psychique ».
Sortie nationale officielle au Sénégal le 26 décembre 2019 à MALIKA, village de son enfance, de son 2ème album TEGTAL comme les prédications, tout en wolof.
Elle l’a présenté en avant première à Paris en Aout 2019.
Inspirés de l’Afrique profonde et des saboors du roi Dawuda. Les chants élogieux de l’artiste Sénégalaise séduisent par leurs grâces. Elle place les mots justes sur des mélodies douces et percutantes. Enregistré dans un village de pêcheurs au sud de Dakar, cet album a la sérénité des nuits étoilées et les inquiétudes des marées.
En déferlant 14 titres, Agsila s’engage ; Nguur parle de pouvoir, Yaay rend les honores aux mamans, Waxtaan incite au débat, et Woyleen nous fait chanter.
Le nouvel album, avec 14 titres inspiré des psaumes, est en téléchargement gratuit : TEGTAL
Samedi 14 décembre 2019
La colline bleue à Toubab Dialaw
TEGTAL#3
Samedi 30 novembre 2019 sur la plage de Toubab Dialaw
LAVOIR MODERNE PARISIEN
Prochains concerts au Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon 75018 PARIS
- Samedi 31 Octobre 2019 à 21H entrée 9 euro
- Lundi 2 Septembre 2019 à 21H entrée 9 euro
Seule sur scène, Agsila chantera les 14 chansons de son nouvel album TEGTAL
Réservations : https://lavoirmoderneparisien.com/programmations/agsila/
Agsila est de retour au Lavoir Moderne Parisien avec son nouvel album. Tegtal,
Inspirés de l’Afrique profonde et des récits bibliques, les chants élogieux de l’artiste Sénégalaise séduisent par leurs grâces. Agsila est spirituelle, non religieuse, de formation gospel et jazz.
Elle place les mots justes sur des mélodies douces et percutantes. Enregistré dans un village de pêcheurs au sud de Dakar, cet album a la sérénité des nuits étoilées et les inquiétudes des marées.
En déferlant 14 titres, Agsila s’engage ; Nguur parle de pouvoir, Yaay rend honores aux mamans, Waxtaan incite au débat, et Wooyleen nous entraîne.
Avec Agsila, ne parlez plus de world musique, mais de traversée des mondes...
Samedi 15 Juin 2019 : Le club mythique de Dakar accueille Agsila dans son écrin jazzy pour une soirée rare :
une voix précieuse, des compositions ciselées, un bijoux du Sénégal à découvrir absolument !
Mairie de Dakar, cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage le 27 avril 2019
TEGGI MBUGAL : lever la penitence.
Interventions musicales en milieu carcéral.
Mercredi 24 avril : Thiès
Jeudi 25 avril : Sebikotane
Vendredi 26 avril : Tivaouane
BAXA NI NDOX
au Casino du Cap vert
Vendredi 12 Avril à 21H30
1 E-Album "SOUPIRS" offert pour chaque prévente.
Réservation au 77 786 51 40
Entrée : 5000FCFA
1 E-ALBUM 12 TITRES OFFERT AVEC 1 TICKET EN PREVENTE
RENSEIGNEMENTS PREVENTES : 77 759 77 82
YENE KAO LE 8 MARS 2019
Agsila sera en tournée en France à partir de Aôut 2019 à l'occasion de la sortie de son nouvel album.
Soupirs
nouveau CD 12 titres
sortie le 30 novembre 2018 au Lavoir Moderne Parisien, l'album "Soupirs" compile 12 chansons :
1/ L'homme Dans Mes Rêves
2/ Doylul
3/ Le Vent De L'amour
4/ Magie
5/ Musso
6/ Cànt
7/ To Sangana
8/ Amexa
9/ Suffixe
10/ Prostitution
11/ Amaï
12/ Simba
PROCHAIN SPECTACLE
SOUPIRS VOLÉS
Récital en solo de 45mn, technique légère.
Agsila alterne 10 chansons de sa composition avec des textes courts, parfois tendres parfois cruels, où la parole des invisibles résonne durant la période coloniale au Sénégal.
Agsila, la voix du Sénégal
Auteur, compositeur, interprète, elle arrive sur un plateau nu avec sa guitare. Ce qu’elle a à dire se parle et se chante dans la sobriété. Elle est belle et elle n’en joue pas. Elle alterne textes et chant pour dire l’exode rural, l’exploitation coloniale des terres, la mévente, la ville qui déracine, l’exil en son propre pays. Sur le texte la voix glisse, presque fêlée puis s’engouffre dans le chant avec du grain, des aigus surprenants dans leur tenue, des graves bousculés. La terre d’Afrique défile dans ses langues et en français, est transcendée par cette voix qui s’élève pure en ses choix, tenace en sa douceur, avec fierté de baobab.
Sans artifices, Agsila s’impose et donne noblesse à l’afro-jazz. On devrait entendre parler de cette jeune femme et de son talent qui anéantit les frontières.
Dominique Daeschler
FEMME D'AFRIQUE : 1er album 4 titres 2016
Composition, textes et chant : Agsila
1/ Amaï
2/ Evumulu
3/ Simba
4/ Tee noo boolo
CANT : 2ème album 9 titres 2017
Composition, textes et chant : Agsila
FEMME SUFFIXE : 3ème album 7 titres 2018
« Femme suffixe », le nouvel album 7 titres écrit et composé par Agsila, est une vérité amère contre l’arrogance des hommes : "et lorsque qu’il te dit ferme ta gueule, tu n’es que la femme suffixe, moi je dis lève toi, pas de relaxe ». Cette colère issue de l’injustice n’a pas de limites même si elle mène parfois à l’utopie à la recherche de l’amour idéal avec la chanson jazz « L’homme dans mes rêves» ou lorsque la femme s’offre par intérêt au dominateur dans « Prostitution ». Mais ça suffit : «Doylul » est un refus, le refus d’être la femme attendue, le refus de coller aux clichés par le physique et la féminité fabriquée. La bergère « Amexa » mène son troupeau vers la liberté loin de cette société arriviste qui refuse le succès de l’autre, et dont la jalousie exacerbée mène à l’impensable : elle bloque, elle minimise, elle tue même, par « Magie ». La seule issue est de s’extraire de la condition de femme subordonnée. Musso est un appel à toute les femmes africaines, une revendication à l’instruction : « le savoir est la clef du pouvoir ».
Femme suffixe est le plaidoyer de la femme d’Afrique.
Compositions, textes et chants : Agsila
Guitare basse : Laye Seck Dipita
Guitare et piano : Johnny King Benzy
Percussions : Alfred Ko
Production : BAAT
Mixage et mastering : Lamine Faye studio Mobil Sound
Enregistrement et réalisation : Hervé Breuil
AMAÏ
L’univers musical d’AMAÏ, le premier EP d’Agsila, qui fait partie de la nouvelle génération montante de l’afro jazz sénégalais, est épuré, émouvant et authentique. Ses textes conscients et poétiques, nourris d’amour, de générosité, de compassion, d’unité, de courage, chantés dans diverses langues africaines, émaillées de français et d’anglais, universels, touchent juste, sans misérabilisme. De sa voix mezzo-soprano, pure, puissante et délicate, habitée d’une dignité, et d’une élégance rare, Agsila distille ses mélodies intemporelles avec une belle énergie, en s’accompagnant à la guitare. Dans l’’EP Amaï, elle a réunit les thèmes qui lui sont chers et ses principales inspirations musicales dans un métissage harmonieux.
Le titre éponyme de l’opus, Amaï, évoque la condition des femmes, une des préoccupations centrales d’Agsila, par l’histoire d’une femme qui, abandonnée par son mari, cultive la terre pour nourrir sa ses enfants. Cet extrait du spectacle Agsila, femme d’Afrique, plaidoyer nourri de compassion, d’amour, sur une musique alliant guitare jazzy et flûte peule, est un hommage émouvant à l’endurance des femmes d’Afrique, particulièrement en milieux rural. Loin d’être une complainte, Amaï diffuse le courage et l’espoir, tout comme Simba, qui, empruntant à la forme du conte, pointe les différences sociales liées au système des castes au Sénégal. Le rythme et la mélodie entraînante soulignent que Simba est surtout un encouragement à ne pas se laisser écraser par des conventions, des jugements, des différences décrété par les plus puissants au détriment des plus faibles. « Les faibles sont brimés, utilisés et rejetés par différents types de ségrégations, dans le monde entier. Au Sénégal les castes donnent le droit à certains de se valoriser plus que les autres qu’ils n’hésitent pas à rabaisser ». Agsila met justement en lumière dans ses morceaux que le plus faible n’est pas forcément celui que l’on croit. La force est intérieure. Ces femmes africaines courbées toute la journée dans les champs, sous un soleil écrasant, ces populations démunies, sont, en fait, des héros. Ils survivent malgré tout et ne flanchent pas. Au lieu d’être méprisés, ne devraient-ils pas plutôt être admirés ?
Agsila, alors que les conflits ravagent le continent, pose une problématique plus globale, dans Tee noo Mbolo, autour d’une interrogation cruciale : pourquoi l’Afrique ne peut-elle pas être unie ? Cet appel à l’unité, en lingala, wolof, et français, balade pleine d’espoir, « presque une prière », rythmé par des percussions traditionnelles, auxquelles répondent guitares acoustique et électriques, s’inspire des rumba romantiques congolaises. Cette union africaine tant souhaitée, qui finit par sembler utopique, n’est-elle pas finalement comme une histoire d’amour, avec ses coups de foudres, ses déchirements, ses espoirs fous ?
L’amour…qu’Agsila croit si fort et puissant, capable d’annihiler la distance, les différences, comme elle l’affirme tendrement dans Evumulu, (le vent de l’amour), le morceau le plus intime de cet opus. Chanté en bulu (Cameroun), wolof et anglais, cette vibrante déclaration proclame que « l’amour est universel et va au-delà de l’espace géographique, culturel, etc. Mon expérience dans ce sentiment m’a fait comprendre d’autres niveaux de sensations qui n’ont rien à voir avec le toucher. Un amour véritable nous met en connexion permanente et spirituelle avec l’être aimé à des milliers de kilomètres. Ce qu’on appelle communément, télépathie, je l’appelle « le vent de l’amour ».
Amaï, au travers de ces quatre titres forts et originaux, tant musicalement que par le point de vue développé par cette jeune chanteuse sénégalaise prometteuse, est à l’image de la Terranga, cet esprit de tolérance et d’hospitalité érigé en valeur nationale, dans lequel elle a été éduquée, et a évolué. Les mélodies d’Agsila accueillent, aiment, soutiennent, donnent courage. En cela elle représente dignement les valeurs fondatrices d’une Afrique qui possède déjà en elle, dans ses propres racines, les remèdes de ses maux.
Agsila, dans ce voyage musical conscient, vision positive d’une Afrique variée, autant ancrée dans ses traditions, proche de la nature, que moderne, tournée vers l’avenir et ambitieuse, propose sa vision d’une Afrique fière, combative, où tout est possible, même le meilleur.
Laure Malécot
AMAI
CLIP OFFICIEL : AMAÏ
(traduction du wolof)
Amaï, Amaï c’est mon nom,
Ma main droite rugueuse,
L’écharde dans mon pied gauche,
La sueur du front dans les yeux.
Travailler la terre pour nourrir ma case
Travailler la terre pour nourrir ma case…
Cultive tes terres, femme
Amaï, Amaï c’est tous les jours
Une oreille dans la forêt
L’autre dans la marmite
Le chant de l’abeille berçant mon enfant
Travailler la terre pour nourrir ma case
Travailler la terre pour nourrir ma case…
Cultive tes terres, femme
Je vie ce que la tradition m’a apprise
La femme est égale de l’homme
Je cultive la terre
Et je nourri mes enfants
Mon mari m’a abandonné
Mais tout va bien
Le champ, c’est ma Force
Extrait du spectacle AGSILA FEMME D’AFRIQUE, théâtre musical.
Texte : Agsila et Hervé Breuil / Mise en scène et vidéo : Hervé Breuil
Composition et chant : Agsila
AGSILA FEMME D’AFRIQUE, spectacle original sur le féminisme Africain, appel les femmes à d’intimes révélations. A travers les confidences chaleureuses d’une marchande de rubans au Sénégal, sont racontés des destins de femmes victimes de sexisme, de racisme et de maltraitance. Les vidéos poétiques du metteur en scène Hervé Breuil illustrent les 7 personnages féminins : Amaï, ses 5 filles, et la bergère. Agsila y revendique l’authenticité africaine et se présente en bergère Peulh. Ses textes féministes s’inscrivent dans l’évolution de la société traditionnelle vers la modernité.
SIMBA
(Traduction du wolof)
Simba
Le roi de la brousse a perdu son fils.
Gainde Ndiaye le lion est inquiet.
Maman lionne aussi est inquiete
Le prince a disparu
Attachez les peaux faites résonner dans toute la brousse
Le prince a disparu
Le vieux Ibou (chouette) est venu consulté les cauris;
Le roi de la brousse a perdu son fils
La mère lionne a réuni toutes les femelles de la brousse.
Le prince a disparu
La brousse paniquée soulève de leurs pieds lourds la poussière
Qui monte dans le ciel orageux
Le roi a perdu son fils
Pourtant
Ce n’est même pas loin encore le jour ou le fils du Lapin a disparu
On dirait que les soucis de Papa Lapin n’intéressent personne dans cette brousse,
parce-que Monsieur Lapin est considéré comme un pauvre sans importance ni statut social
Alors est-ce un tort d’être pauvre ?
TEE NOO BOOLO (Unissons-nous)
(Traduction du Lingala et du wolof)
Africa pourquoi pouvons nous pas nous unir ?
Nous sommes conçus dans les mêmes entrailles
Alors pourquoi est ce si difficile de s’unir ?
Unissons nous
Unissons notre intelligence pour ne plus subir la manipulation
On a beau dire mondialisation
Mais l’Afrique avec tous sauf elle-même
OH quelle oh Zambe aidez notre peuple
Pourquoi sommes nous incapable de nous unir
avec l’esclavage
Comme Jacob été vendu par les siens, nous avons fait de même avec l’esclavage
OOh Seigneur aidez nous
Ooh seigneur pitié
Pourquoi ne sommes-nous pas capables de nous entendre ?
EVUMULU (le vent de l’amour)
Je t’ai attendu longtemps
Toi tu m’as cherché partout
On est si loin et différent
Mais le vent de l’amour a soufflé
Je t’ai senti et mon cœur t’a appelé
Tu es venu et ton étreint fond mon âme en toi
j’ai tant cherché en vain
j’ai creusé tous les sols
j’étais sur le point d’abandonner
Là j’ai entendu la voix de ton coeur
Le vent de l’amour souffla si fort
et le pont se brise et tombe
Le vent de l’amour a soufflé si fort que le pont se brisa au cœur
je t’ai attendu longtemps
Toi tu m’as cherché partout
tu as traversé le pont et tu es la
Je t’ai senti et mon cœur t’a appelé
Tu es venu et ton étreint fond mon âme en toi
j’ai envoyé le vent et les oiseaux
j’ai pas besoin de paroles pour t’appeler
tu n’a besoin ni d’oreilles ni de yeux pour m’entendre
tu m’a senti tu a traversé les mers et les fleuves
Car le vent de l’amour
T’a soufflé mon amour